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Baba Gaïa pour Borderline

  • Photo du rédacteur: Baba Gaïa
    Baba Gaïa
  • 7 oct. 2021
  • 3 min de lecture

Baba Gaïa dessine sur le fil, en équilibre. Née à l’Ile Maurice en 1993 d’un père Mauricien et d’une mère Réunionnaise, elle s’inspire des mondes qui l’entourent. Ayant grandi dans les iles, elle perpétue la nature dans son sujet. Inspirée des traditions du détail, elle réalise, pour sa première exposition solo - au Hennessy Park Hôtel à l’Ile Maurice - des variations de mandalas qui invitent le voyageur dans le fragment de ses oeuvres, pour y découvrir leur raffinement. La pratique de Baba ne s’impose pas. Presque en excuse, elle offre une illustration qu’il faut savoir regarder afin d’y saisir son exécution. Que l’on cherche à y déceler du symbolisme, des représentations religieuses, ou encore des rites, son dessin demeure, au-delà de la

signification. Sa multitude la place en balance perpétuelle. Son hybridité se représente toujours en symétrie. Son tracé est précis. Sa reproduction microscopique semble sortie d’un cabinet de curiosités. Dans cet espace saturé, Baba Gaïa exprime les détails nombreux du peintre botaniste. Travaillant dans la limite des formes délimitées par un contour, dans la structure et dans les motifs figuratifs, elle utilise son art comme recentrage. Quant à sa technique, déjà établie pour son jeune âge, elle justifie la qualité de son travail et rappelle l’importance des couleurs, de leur balance et de leur harmonie. Bien qu’elle favorise l’explication non limitative, on peut déceler chez Baba Gaia une peinture obsessionnelle, voire une évasion dans un monde ordonné où la lecture de ses expériences se découvre au fil des feuilles, des feutres, des marqueurs, et des crayons de couleur. Pour BORDERLINE, l’artiste décide de s’éloigner de ce besoin de remplir chaque espace pour se recentrer sur ses motifs stylisés, qui se multiplient et s’enchevêtrent en chaos organisé. Ses choix de couleurs quant à eux demeurent spontanés, avec pour seuls guides la nature et un instinct composé.


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Baba Gaïa for Borderline


Watching Baba Gaïa draw means holding your breath. Each stroke, mark, line, an infinitesimal stitch; a painstaking process. The artist was born in Mauritius, in 1993. Her mother is from Reunion island, and her father is Mauritian, the combination of which leads the young artist to draw inspiration from both insular worlds. Raised between the two islands, she keeps Nature alive in her works. With the influence of traditions of detail embedded in her artistic practice, she creates for her first solo exhibition —at the Hennessy Park Hotel in Mauritius—, variations of mandalas, coaxing the viewer to gaze at the refined, exquisite pieces. At a first glance, Baba’s work appears subdued. But a closer look reveals a complex creative process. Whether we can discern symbolism, religious representations or rites is unclear; the drawings seem to exist in a realm that extends far beyond any significance we can possibly attribute to her work. Her mixed heritage puts her in a state of equilibrium. Her hybridity is transmitted through symmetrical forms. Her stroke is fine, precise. The wondrous microscopic reproductions seem to have popped out of a Wonder-Room. Their intricate lines are evocative of botanical artists. She works within contained shapes and forms, a structure that allows her to recenter herself. She is attentive to arrangement and figurative motifs. In spite of her young age, she has truly mastered her technique, which testifies to the quality of her work and reminds us of the importance of balancing colour for a harmonious result. Though for her there is not just one explanation as to why she draws to way she does, there seems to be something compulsive, neurotic even that permeates her work. The viewer is called to engage in unique sensory experiences as he weaves his way through paper, pens, markers and crayons. For BORDERLINE, Baba Gaïa chooses to step away from her usual practice of filling the page with intricate designs. What she produces is raw, unprocessed and closer to reality. Her choice of colours however, remains as usual: spontaneous, guided solely by Nature and her instinct



Par Alicia Maurel de The Third Dot

En 2016



 
 
 

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